Suite à la demande d’un lecteur qui me réclame un coup de gueule, et pour être sûr de m’énerver, j’ai regardé le Reportage sur les additifs dans le vin sur Envoyé Spécial.
Franchement, annoncer un an d’enquête et nous présenter un fourre-tout assimilant chaptalisation, SO2, levures (qui n’ont jamais été un additif chimique mais bien biologique) et produits phytosanitaires épandus sur les vignes, c’est un peu exagéré.
La vulgarisation c’est bien, mais autant ne traiter qu’un sujet à la fois.
Le vrai problème des résidus présents dans les vins, résumé par un Ghislain de Montgolfier affirmant sans rire qu’il faudrait boire 300 bouteilles de Champagne par jour pour s’exposer, n’a pas été abordé. Il est plus facile de s’attaquer aux vignerons Beaujolais aux abois que de révéler pour de bon l’état lamentable du vignoble de Champagne matraqué pendant des décennies par les boues de stations d’épuration et le compost de déchets urbain.
Ah si! Quand même une information sensée parmi un tas de poncifs et d’approximations, le risque des résidus phytos dans l’alimentation n’est pas liée à une concentration quelconque mais bien à une exposition répétée à des doses infimes de nombreuses molécules.
La dégustation comparative d’un mauvais vin sulfité face à un bon vin nature fût un bon moment de rigolade!
Du Envoyé Spécial pur jus, superficiel et éffleurant tout juste les sujets !