Repas dégustation à la maison

Six convives réunis autour de ma table pour la rentrée du club de dégustation, une belle soirée!

Le domaine de BELLIVIERE a ses admirateurs (beaucoup) et ses critiques (respectables) mais je dois dire que toutes mes rencontres avec ses vins m’ont charmé, régalé et parfois bluffé.

La cuvée « vieilles vignes éparses » 2002 ( AOC Côteaux du Loir ) n’en est qu’au début d’une superbe évolution mais se montre déjà flatteuse par son nez de pomme au four, une pointe d’épices (curry) et de foin sec. En bouche, le contraste est saisissant par le tranchant de l’expression, typique de vins du domaine. On salive longuement au contact de cette matière fine, fraîche et étirée.
Je l’ai servi accompagné de  
Palourdes chaudes à l’huile de combawa, d’un jus de coques à la citronnelle et de fines tranches de chorizo.

Ce type de vin s’accomode à merveille de plats parfumés et épicés, ce fût magnifique.

Le plat est une fondue vigneronne, la base étant préparée à partir de Cahors 96 additionné d’herbes diverses. La viande est un rumsteak tendre (sorti du frigo le matin, c’est important). En accompagnement, quelques patates du jardin, beurre et laurier, cuites au four.

Le Château MONBRISON (Margaux) retrouve son rang depuis quelques millésimes, le 2005  s’est refermé par rapport à l’automne 2008 mais offre une très belle matière, enrobée et subtile. Les arômes sont momentanément en retrait mais le vin est de haut niveau, richement dôté pour affronter le temps.

Encore une fois, le Vosne Romanée 2004 du Domaine GROS Frère et Soeur m’a emmené, par son expression pure et aômatique, sur les routes de Bourgogne. Un récidiviste !
Le Domaine produit des vins dans un style moderne très bien pensé et maîtrisé.

 Le dessert, une Tarte fine aux pommes (un feuilletage maison de toute beauté beurrée) et glace Coco est accompagné du Moscatel Tonelos de Valdespino à Jerez.

Le vin est concentré, d’une couleur brune opaque, et dévoile des arômes de fruits secs, fleurs fânées, goudron chaud. L’acidité est tranchante et compense avec bonheur la sucrosité importante, une persistance huileuse indique la richesse de la matière de base, concentrée par la solera vieille de plusieurs dizaines d’années.


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