LE CHEVREUIL

Pour rebondir sur ma patte, je vous relate la suite de l’histoire commencée lors du LPV Breizh III avec mon arrivée triomphale en compagnie d’un joli cuissot de chevreuil qui ne demandait qu’à passer à la casserole.
Ce fût fait ce Lundi 28 en compagnie de Nicolas, en vacance des remparts pour 15 jours et de son Beau Frère Florian, Sevillan restaurateur ( Soravito Vinos y Tapas que je ne demande qu’à découvrir un jour ).

Marinée trois jour ( vin cru puis vin cuit et diverses arômates veneuriens ) et cuite au four, la gigue du cru s’est vue accompagné d’une sauce de qualité.

Sur les petits amuse-bouche ( Chorizo frais de ma casa, saucisson sec et croustillants de pieds de porcs ), deux chenins de hautes volée:

Touche Mitaine 2008 du Rocher des Violettes, superbe de fraîcheur, de fruité frais et de tension sur un léger bois. Un vin qui commence à se fondre, à perdre sa jeunesse insolente pour arriver sur quelques épices. Très bon.

Clos Habert 2005 Chidaine Un demi sec puissant, concentré, encore indompté et à l’acidité peu marquée. Il souffre derrière le 2008 en raison de sa « lourdeur » relative.

On sort la cuisse du four et on attaque les rouges:

SOUTARD 2005 Un grand Bordeaux, tout ce que j’aime, une gourmandise énorme, peu de bois et un persistance sur la gelée de fruit rouge. C’est beau !

VOLNAY « Santenots de Milieu » 1994 Comtes Lafon

La bouteille de la soirée, un vin en perpétuelle évolution dans le verre, dense, tout ce qu’on réclame de la Bourgogne, l’accord avec la sauce enrobant les pâtes fraiches, la viande fondante et parfumée et les légumes anciens est renversant.

CHATEAUNEUF Guigal 1990 Superbe rouge, à maturité parfaite, sanguin et aux tanins assagis. Au niveau d’un grand domaine. Un belle surprise.

GEVREY « Vieilles Vignes » 2007 Sylvie Esmonin On retombe dans l’intensité mais non dans la définition et la gourmandise. Belle réussite.

Pialade pour la bonne bouche finale, on commence à fatiguer !

Moralité : A gibier donné on ne regarde pas la couleur du poil