Alors ces Bordeaux 2009 ?
Très beaux.
A condition bien sûr que la vinification n’ait pas surextrait des tanins  abondants et que le boisé très présent à ce stade de l’élevage enrobe  cette matière fougueuse.
La photo de famille à fin Mars est encore floue, les fermentations  malolactiques peuvent se présenter à des stades différents et il facile  de constater de grandes variations pour le même vin selon les  échantillons. 
On a néanmoins une idée de l’évolution du style des grands vins de  BORDEAUX, vivement souhaitée par beaucoup d’amateurs, vers des trames  plus fines et un équilibre plus frais, sans sacrifier la concentration.
Ce qui permet cette transition ?  Une agronomie plus respectueuse du  vignoble et une technologie de pointe, mais axée vers l’expression de la  qualité des raisins.
Et pour une fois, BORDEAUX suit le mouvement au lieu de l’entraîner!
