DANS LE GRAND BAIN

Cuisine de nature


Allez ! Un moment tout frais que je partage avec vous:

Du Jardin


Quelques Pommes de Terre Vitelotte ramassées dans le jardin ( il faudra que je vous en parle ), m’ont inspiré un repas tout en subtilités terriennes pour ce soir d’août.
Il faut dire que la bea
uté de ce tubercule est à tomber:

Pour témoin ces deux specimens épluchés et mis en scène par mes soins.

La qualité gustative de cette variété est moyenne quand elle est juste cuite à l’eau, mais se révèle sublime en purée par sa texture et son côté terrien.

J’ai donc préparé une purée, dite « à la Bernard » chez moi:

800 g de PdT cuites épluchées avec 1 gousse d’ail, l’eau est salée juste ( la goûter pour juger ) car la purée ne supporte pas un salage ultérieur.
Passer au moulin à légumes et malaxer avec 150 g de beurre, longtemps ( c’est un des nombreux secrets de LA purée ).
Ajouter du lait chaud par petites touches jusqu’à consistance voulue.
ATTENTION vous avez atteint le point de Non Retour, toute tentative de réchauffage se soldera par un échec (cuisant donc), la purée se fait MINUTE.
Ajouter un jaune d’oeuf et si vous l’appréciez un peu de truffe, ou d’un bon extrait de truffe dans mon cas.
Servez immédiatement!

De la mer

Ce soir, nous avons pris en entrée quelques palourdes du Golfe du Morbihan juste pêchées:

 

De la vigne

et ouvert le vin de la soirée, un Gewurztraminer 2006 Réserve de François LICHTLE à Husseren les Châteaux.
C’est un jeune producteur méconnu qui produit à mon avis de superbes expressions des cépages alsaciens en travaillant des vins secs mais enrichis par des élevages sur lies qui leur donnent des matières riches et aptes à de belles gardes. Ce gewurz ne cesse de s’affiner depuis sa mise en bouteilles et offre une belle palette arômatique, il passe même très bien sur ces palourdes iodées mais bien en chair et légèrement sucrées.
Et maintenant les stars: La purée truffée de Vitelotte et andouillette à la ficelle grillée au barbecue


Belle andouillette artisanale, superbe purée et vin puissant s’accordent bien, les arômes fruités et épicés du gewurz répondent aux notes beurrées et terriennes de la purée, c’est une trilogie entre le mousseux des pommes de terre, le fibreux et résistant des andouillettes et le gras du vin.
C’est une réussite!
Le tout sur une terrasse désertée depuis un mois pour cause de temps disons « moyen » en Bretagne!

Tiens une petite anecdote qui date de ce matin, je prépare le marathon du Médoc ( j’en reparlerai bientôt ) et en courant ce matin près de chez moi, j’ai failli buter sur un cèpe tout frais de 200 g sur le bord de la route. Le malheureux a fini, après m’avoir alourdi les mains pendant 5 km, dans une omelette de haute volée le midi même, il y a parfois des compensations au sport.

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