Un Margaux vibrant et un autre plein de sagesse

L’appellation MARGAUX est mouvante, mystérieuse, bien pourvue en vins creux mais aussi vivier d’expérimentations menées par des vignerons talentueux.

C’est un creuset, une vaste étendue de 1500 ha qui voit comme à PAUILLAC ou SAINT JULIEN les Grands Crus Classés dominer les débats de leur puissance financière mais qui laisse de la place aux sans-grades, aux artistes du sécateur, pour produire des vins « différents ».

Jean Pierre BOYER du Château Bel Air Marquis d’Aligre est le plus connu, ses vins parlent à nos sens avec franchise, raffinement, émotion. ( Le 1990, millésime énorme en vente ICI )

D’autres prennent la suite, exploitant la moindre parcelle libre pour les magnifier, donner des bijoux de vin.

Parmi ceux là, Vincent Ginestet, petit fils du légendaire Bernard Ginestet, a replanté au début des années 2000 un champ abandonné sur le lieu dit BOSTON à SOUSSANS, c’était en fait une parcelle historique de l’appellation MARGAUX, un temps exploitée par PALMER mais laissée à la pâture pendant presque un siècle. Les Graves y sont exceptionnelles.

Le Château BOSTON 2009 ( vignes de 5 ans seulement ) est déjà un grand vin, d’un fruité brillant mais surtout à la bouche intense, longue et savoureuse. La valeur du terroir y brille de mille feux.

Voir le très beau reportage de Philippe RAPITEAU

 Les autres jeunes aux vins qui décapent le vieux style se trouvent au Château Mille Roses, au Château des Graviers, au Clos du Jaugueyron ou à la Closerie des Moussis

Un vin plus classique dans un autre grand millésime :

Château MARQUIS DE TERME 1990

Couleur profonde à peine évoluée, nez complexe de liqueur de cassis, épices, cédre, rose.
Les tanins sont merveilleux de douceur, sur une belle longueur. Un parfait Margaux à maturité.

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