EDITO

La grande affaire actuelle dans le monde du vin se noue à Bruxelles. L’un des derniers produits agricoles à ne pas bénéficier officiellement d’une dénomination « Bio » officielle passe son grand oral sous les regards attentifs, et parfois directifs, de tous les acteurs de l’élaboration et de la mise en marché.
C’est une certification complexe car le produit l’est, de son origine végétale jusqu’à sa mise en bouteilles.
Que garantir ?
La production des raisins, déjà bénéficiaire d’une législation, paraît assez consensuelle. Son traitement technologique est en revanche le sujet de rudes batailles entre les tenants d’une « industrie » BIO qui réclament un arsenal pléthorique de possibilités ( physiques, thermiques, biotechnologiques ou chimiques ) et les puristes du BIO qui ne conçoivent sa mise en oeuvre que dans une ascèse technique.
Les résidus seront-ils analysés dans les vins finis ou se contentera-t-on d’une obligation de moyens? Résultats très bientôt mais il y a fort à parier que le poids des gros opérateurs fera pencher la balance vers une définition étendue.
La certification « privée » ( Ecocert, Demeter, Nature et Progrès…) sera alors seule garante d’une véritable éthique BIO.

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